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Le blog du CPIE Pays basque
11 juillet 2013

Les insectes pollinisateurs non domestiques

Avec François-Olivier Chabot, accompagnateur en montagne.

SAM_2760A Uhart-Mixe, nous avons emprunté un petit tronçon du chemin de Compostelle qui nous a conduit jusqu'à la chapelle de Soyarce.

Durant la montée, nous avons arpenter les pelouses sèches à la recherche des insectes pollinisateurs qui sont de 4 ordres : les lépidoptères (papillons), les coléoptères (insectes dont les ailes se trouvent sous la carapace), les diptères (deux ailes (mouches)) et les hyménoptères (abeilles, guêpes...).

80 % de la reproduction des plantes est assuré par les insectes. Les 20 % restants sont assurés par le vent, les animaux.

Afin d'observer de plus près nos insectes bienfaiteurs, nous les avons capturé dans nos filets pour les relâcher ensuite bien entendu. Le premier à tomber dans nos filets est un Azuré, un papillon de la sous-famille des Polyommatinae. François-Olivier nous explique que les lépidoptères participent activement à la pollinisation en butinant et transportant le nectar de fleur en fleur. D'autres papillons seront observés tout le long de l'après-midi comme le demi-deuil, le paon du jour, et j'en passe.

papillonsAutre insecte piégé dans nos filet, le syrphe. Cette mouche (diptère) mime l'abeille pour se défendre de ses prédateurs. On la reconnaît à ses gros yeux de mouche. Comme les papillons, les syrphes butinent de fleur en fleur et se nourrissent de nectar. Ils pondent dans d'autres nids pour que les larves se nourrissent des larves des autres insectes.

En passant devant un abreuvoir, nous avons, par curiosité, observé la vie animale qui y prolifère : têtards bien sûr mais aussi notonecte, une punaise aquatique carnassière qui a la particularité de nager sur le dos sous la surface de l'eau.

SAM_2781Arrivés à la chapelle de Soyarce, nous avons profité des bancs à l'ombre pour nous rafraîchir après une montée sous un soleil de plomb. Ce site offre un joli panorama sur la vallée d'Amikuze mais malheureusement la brume à l'horizon nous a privé de la vue sur la chaîne des Pyrénées.

Nous avons donc poursuivi notre exploration à la recherche de petites bêtes comme ce Téléphore fauve, un coléoptère carnivore qui se nourrit d'espèces floricoles mais aussi de pollen.

Dans la descente, nous avons attrapé un lézard des murailles dont le ventre et la gorge étaient d'un magnifique orangé. Renseignement pris, le lézard mâle se reconnaît en période de reproduction à leur ventre orangé et aux petites tâches bleues sur les flancs.

lézard des muraillesPour finir, grâce à François-Olivier, nous avons pu voir des abeilles sauvages qui ne sont pas de suite identifiables pour les non-spécialistes comme nous. L'abeille sauvage est noire contrairement à l'abeille domestique et l'on peut facilement la confondre avec une mouche. Nous avons tenté d'en capturer une pour l'observer de plus près mais le mûrier épineux autour duquel elle butinait menaçait de nous piquer à tout instant.

Dans la montée, François-Olivier nous avait parlé de ces championnes de la pollinisation.

Il existe plus d'une centaine d'espèces d'abeilles sauvages en France. Elles sont généralement solitaires, elles ne vivent pas en essaim comme les abeilles domestiques. Elles ne produisent pas de miel, elles se nourrissent du nectar des fleurs et récoltent le pollen pour sa progéniture.

Encore une sortie très instructive, à renouveler au plus vite.

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